DéDalE : Doxa
Auteur : Lokiss
Date : Juin 2020 (photos prises en 05/2021)
Adresse : 8 rue du Commerce - Vannes (56)
Lokiss
Site officiel
Cette pièce du rez-de-chaussée du DéDalE a été réalisée en 2020 lors de la deuxième session qui a recouvert entièrement les œuvres réalisées à cet étage en 2018.
Elle est l’œuvre de Lokiss, l’un des précurseurs des mouvements alternatifs de ces trente dernières années
A travers cette gigantesque installation, Lokiss s’interroge sur des questions qui n’ont pas encore de réponses claires ou arrêtées. Dans un monde en perpétuelles évolution, les questions affluent à jet continu, mais les réponses ne sont pas souvent là. La place de l’artiste dans ce questionnement est également posée.
Quatre tonnes d’acier ont été nécessaire à la réalisation de cette installation. Six immeubles de 320kg sont installés là, impressionnants, imposants, oppressants. Les noms d’artistes en haut des tours sont là pour détourner l’attention du sujet principal, la lutte contre le réchauffement climatique. Ils sont là pour mettre en exergue la culture des élites offerte avec mépris aux cités des banlieues dont il est originaire.
Ces bâtiments de banlieue deviennent avec le temps obsolètes, ils tombent souvent en ruine. Pour l’artiste, peu importe comment le visiteur voit ces tours, tours d’habitation proches de l’explosion, prisons verticales, serveurs informatiques, ce qui est sûr c’est que la place de la nature y est le plus souvent absente, ou ridicule : à quoi rime un jardin public au cœur d’une ville toxique ? » se demande-t-il.
En face des tours, il y a une machine rouge qui se décompose. Certains en rient mais fuient, d’autres y voit l’Enfer, notre Enfer.
Si les immeubles sont les premières choses que l’on voit, ce n’est qu’un décor. Car ce que veut Lokiss, c’est que chacun suive la ligne rouge pour trouver son propre chemin.
Elle est l’œuvre de Lokiss, l’un des précurseurs des mouvements alternatifs de ces trente dernières années
A travers cette gigantesque installation, Lokiss s’interroge sur des questions qui n’ont pas encore de réponses claires ou arrêtées. Dans un monde en perpétuelles évolution, les questions affluent à jet continu, mais les réponses ne sont pas souvent là. La place de l’artiste dans ce questionnement est également posée.
Quatre tonnes d’acier ont été nécessaire à la réalisation de cette installation. Six immeubles de 320kg sont installés là, impressionnants, imposants, oppressants. Les noms d’artistes en haut des tours sont là pour détourner l’attention du sujet principal, la lutte contre le réchauffement climatique. Ils sont là pour mettre en exergue la culture des élites offerte avec mépris aux cités des banlieues dont il est originaire.
Ces bâtiments de banlieue deviennent avec le temps obsolètes, ils tombent souvent en ruine. Pour l’artiste, peu importe comment le visiteur voit ces tours, tours d’habitation proches de l’explosion, prisons verticales, serveurs informatiques, ce qui est sûr c’est que la place de la nature y est le plus souvent absente, ou ridicule : à quoi rime un jardin public au cœur d’une ville toxique ? » se demande-t-il.
En face des tours, il y a une machine rouge qui se décompose. Certains en rient mais fuient, d’autres y voit l’Enfer, notre Enfer.
Si les immeubles sont les premières choses que l’on voit, ce n’est qu’un décor. Car ce que veut Lokiss, c’est que chacun suive la ligne rouge pour trouver son propre chemin.
