Jeu de Mains
Auteur : Virginia Bersabé
Date : Septembre 2023 (photos prises en 09/2023)
Adresse : 119 rue de Ménilmontant - Paris XX
Virginia Bersabé
Site officiel
Cette fresque est la 28ème d’une série sur le mur du Pavillon Carré de Baudoin.
Elle est l’œuvre de Virginia Bersabé, une artiste espagnole que je découvre ici.
Virginia Bersabé a choisi de casser la continuité de ce très long mur du Carré de Baudouin en y peignant deux scènes différentes, mais en déclinant le même thème.
A gauche, le portrait tronqué d’une vieille femme. Le cadre se focalise sur le haut du corps, les bras et les mains. La dame tient dans une main une boite de conserve qui doit servir au repas. L’attention du regard se porte sur les mains du personnage. Elles révèlent son âge et son milieu social, elles portent les stigmates d’une vie de labeur. Les doigts sont déformés par l’arthrose. Pas de montre, pas de bijoux, le milieu est modeste.
A droite, la scène représente trois personnages attablés autour d’une tasse à café. Là encore, le cadre se resserre sur les bras et les mains. Le décor évoque une modeste salle à manger, une toile cirée recouvre la table. Deux dames âgées de milieu modeste reçoivent dans leur salle à manger une amie. Après avoir bu le café offert, les trois amies discutent de choses et d’autres.
Deux très belles scènes de vie quotidiennes qui ne sont pas portées par des visages, mais uniquement par les mains. La forme des doigts, la couleur de la peau, les ongles, témoignent non seulement du vieillissement mais aussi de l’usure provoquée par des décennies de travail manuel.
Remarquable !
Elle est l’œuvre de Virginia Bersabé, une artiste espagnole que je découvre ici.
Virginia Bersabé a choisi de casser la continuité de ce très long mur du Carré de Baudouin en y peignant deux scènes différentes, mais en déclinant le même thème.
A gauche, le portrait tronqué d’une vieille femme. Le cadre se focalise sur le haut du corps, les bras et les mains. La dame tient dans une main une boite de conserve qui doit servir au repas. L’attention du regard se porte sur les mains du personnage. Elles révèlent son âge et son milieu social, elles portent les stigmates d’une vie de labeur. Les doigts sont déformés par l’arthrose. Pas de montre, pas de bijoux, le milieu est modeste.
A droite, la scène représente trois personnages attablés autour d’une tasse à café. Là encore, le cadre se resserre sur les bras et les mains. Le décor évoque une modeste salle à manger, une toile cirée recouvre la table. Deux dames âgées de milieu modeste reçoivent dans leur salle à manger une amie. Après avoir bu le café offert, les trois amies discutent de choses et d’autres.
Deux très belles scènes de vie quotidiennes qui ne sont pas portées par des visages, mais uniquement par les mains. La forme des doigts, la couleur de la peau, les ongles, témoignent non seulement du vieillissement mais aussi de l’usure provoquée par des décennies de travail manuel.
Remarquable !
