COMBO, ou COMBO Culture Kidnapper, est né d’un père libanais chrétien et d’une mère marocaine musulmane. Il grandit dans le sud de la France avant de s’installer à Paris en 2010. Il travaille jusqu’en 2012 comme directeur artistique pour une agence de publicité.
En avril 2012 il commet son premier fait d’arme en s’introduisant dans la zone interdite de Tchernobyl pour y coller de véritables affiches de publicité qui font l’apologie de l’énergie nucléaire. C’est ainsi qu’il célèbre le premier anniversaire de l’accident de la centrale de Fukushima.
Il ira plus tard coller des pages Google censurées par le Parti dans les rues de Hong Kong, des pages qui parlent des manifestations de la place Tiananmen, de l’arrestation de l’artiste Ai Weiwei ou du Tibet.
Son travail se concentre essentiellement autour du détournement. Il manipule des symboles connus de tous auxquels il intègre des éléments étrangers – le plus souvent issus de l’univers de la bande dessinée ou du jeu vidéo – qui en modifient radicalement le sens. Son obsession: l’interaction.
A partir de fin 2014, il utilise souvent le logo CoeXisT qui joue sur les symboles des trois principales religions monothéistes, un logo créé par l’artiste polonais Piotr Młodożeniec en 2005.
Le choix de la rue et des visuels compréhensibles au premier regard répondent à la volonté d’offrir un art à tous que l’on peut s’approprier et modeler, dans une vraie dynamique de changement.